EN ACTION
Tributaires
La rivière aux Herbages et les ruisseaux Ély, de la Carrière, Osborn et Nickel constituent les principaux tributaires naturels du lac Brompton.
Ces derniers sont complétés par les tributaires artificiels, les fossés et décharges qui alimentent le lac en eau.
Les principaux tributaires artificiels sont les décharges du lac Desmarais et celle de la Côte de l’Artiste.
La rivière aux Herbages et les ruisseaux Ély, de la Carrière, Osborn et Nickel constituent les principaux tributaires naturels du lac Brompton.
Ces derniers sont complétés par les tributaires artificiels, les fossés et décharges qui alimentent le lac en eau. Les principaux tributaires artificiels sont les décharges du lac Desmarais et celle de la Côte de l’Artiste.
Le lac Brompton compte 68 tributaires pour lesquels une caractérisation et un suivi se font régulièrement.
Nos patrouilleurs et quelques bénévoles réalisent des tests de qualité de l’eau sur certains tributaires ciblés. Consulter le rapport Plan de gestion du lac Brompton (cliquez ici) qui fournit les résultats de plusieurs des tests réalisés.
Cette année, l’emphase est mise sur des tests en période de dégel car le suivi des tributaires des années antérieures a démontré que par temps sec, la plupart sont à sec ou presque.
Les périodes de crues abondantes sont celles qui charrient le plus de matières en suspension dans le lac, indice que les rives de certains tributaires nécessiteraient possiblement des interventions de végétalisation ou que des bassins de rétention des eaux sont nécessaires en amont.
Malgré tout, le lac Brompton, dont l’eau se renouvelle tous les ans et demi, conserve maintient une eau de bonne qualité
Pourquoi se préoccuper des tributaires?
Les tributaires alimentent le lac en eau qui charrie des sédiments riches en matières en suspension et en phosphore, ce qui contribue à la prolifération des plantes aquatiques. D’où l’importance d’identifier les apports en nutriments de nos tributaires. Ceci permet de cibler les lieux problématiques et d’intervenir nous-mêmes ou d’alerter les instances municipales.
L’eau qui se rend au lac devrait être exempte de tout élément dommageable. Dans les secteurs du lac fortement développés, l’eau en provenance des tributaires contient trop souvent des coliformes fécaux, indice que les installations septiques sont défectueuses. Un domaine réglementé par les municipalités mais dont la responsabilité première incombe au propriétaire!
L’APLB membre du RSVL
L’APLB adhère au Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) et à ce titre, prend des échantillons de la transparence de l’eau à la fosse du lac, l’endroit le plus profond, à l’aide d’un disque Secchi.
Ces prélèvements sur la transparence de l’eau sont pris plusieurs fois durant la saison estivale.
Projet Sentinelle du COGESAF
L’APLB participe également au projet Sentinelle du COGESAF et rapporte tout épisode de cyanobactéries au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
En 2020, le lac a connu maints épisodes dont un a couvert une bonne proportion du lac et a duré quelques semaines.
Ce phénomène était dû, selon les spécialistes du ministère, au manque de précipitations et aux fortes chaleurs.